Et bien le bonjour et bienvenue sur cet article dédié à Pandemic (ou Pandémie en Français), un jeu créé par Matt Leacock et édité par Zman Games.
S’il y a bien un jeu qui est en plein dans notre actualité, c’est bien Pandemic. Envie de sauver le monde ? Montez une équipe d’experts pour éradiquer des maladies qui ont bien décidé d’en découdre avec l’humanité. Ce scénario vous donne envie ? Alors installez-vous, on va vous donner plus de détails.
Pandemic, le concept
Pandemic se joue jusqu’à 4 joueurs. Le concept réside dans le fait que vous jouez contre le jeu et donc en coopération. Sur le plateau de jeu, la carte du monde et les plus grandes villes du monde y sont représentées. Vous allez devoir parcourir ces villes afin de traiter des maladies. Votre but, trouver un vaccin contre ces maladies et dans le meilleur scénario, les éradiquer. Les maladies sont représentées par des cubes de 4 couleurs différentes : rouge, noir, bleu et jaune. Ces maladies sont associées à un territoire, par exemple le rouge pour l’Asie du Sud-Est.
Lors de la mise en place, vous allez devoir piocher des villes dans la pioche propagation qui seront sujettes à des maladies. Ensuite, chaque joueur devra choisir un rôle proposé par le jeu. Chaque rôle a un pouvoir spécifique. Tous sont importants, à vous d’user de stratégie pour choisir ceux que vous jugez intéressants. Bon après, on ne va pas vous cacher qu’on a un faible pour le médecin qui est vraiment utile pour le coup !
Chaque joueur recevra également 2 cartes « action » qui se caractérisent par deux types : une carte ville ou une carte action. La carte ville permettra aux joueurs de créer des remèdes contre les maladies. La carte action peut être jouée à n’importe quel moment en jeu et pourra proposer un avantage non négligeable à l’équipe.
Comment se déroule un tour de jeu ?
- Le joueur peut jouer 4 actions à son tour. Il va par exemple pouvoir se déplacer entre chaque ville ou retirer des cubes de maladie.
- Une fois les 4 actions jouées, le joueur récupère 2 cartes dans la pioche « action ».
- Si le joueur pioche une épidémie, c’est le moment où vous râlez. On vous explique l’épidémie un peu plus bas.
- Le joueur pioche un certain nombre de cartes (dépendra du curseur lié aux épidémies) dans la pioche propagation pour propager les maladies sur les villes concernées.
Une maladie est guérie lorsque un joueur réunit 5 cartes villes de la même couleur (ou 4 si vous jouez la chercheuse) et que vous créez le vaccin sur un centre de recherche. Un centre de recherche est forcément créé en début de partie sur la ville d’Atlanta. Libre à vous lors de votre jeu, d’en créer d’autres. Ce sera d’ailleurs fortement conseillé, si vous voulez économiser les déplacements par exemple.
Les épidémies
Comme on a dit plus haut, il sera possible lorsque vous allez piocher dans la pioche « action », une épidémie. Les épidémies seront la plus grosse plaie du jeu. Vous aurez d’ailleurs le choix en début de partie de placer entre 3 et 7 épidémies dans le paquet. Vous comprendrez alors que plus vous placez d’épidémies, plus ce sera corsé.
Sans trop entrer dans les détails, les épidémies vous mettront pas mal de bâtons dans les roues. Elles seront les éléments déclencheurs de vos problèmes en ajoutant des maladies sur le plateau ou bien en accélérant leur vitesse de propagation.
Une chose que nous n’avons pas précisée : il ne peut pas y avoir plus de 3 cubes sur la même ville. Comment faire s’il faut en ajouter ? Vous tombez alors sur une éclosion et ça, c’est vraiment quelque chose à éviter. Vous devrez alors placer un cube sur chaque ville reliée à la ville concernée par l’éclosion. Sachez que si vous atteignez le nombre maximal d’éclosions, vous perdez la partie, au moins c’est clair.
Une autre manière de perdre la partie est qu’il n’y ait plus de cube d’une même couleur disponible. Veillez donc à traiter les maladies efficacement pour avoir toujours à disposition des cubes.
Pandemic, qu’est-ce qu’on en pense ?
Vous commencez à être habitués, on vous parle relativement souvent de jeux qui nous ont marqués. Pandemic fait partie des incontournables des jeux de société et on a compris pourquoi avec le temps. Le concept est particulièrement addictif et les créateurs ont réussi à renouveler le concept avec des extensions et d’autres éditions du jeu.
Pour notre part, nous n’avons joué à aucune extension, mais surtout à la version Legacy de Pandemic. On va d’ailleurs dédier une partie plus bas à cette édition qui est plutôt différente du jeu de base. Concernant le jeu original, nous avons essayé de vous simplifier les explications, mais ce n’est pas forcément simple. Les règles du jeu sont certes denses, mais s’assimilent très vite.
Nous ne sommes pas du genre à apprécier les jeux de société aux règles complexes et pourtant Pandemic se joue en tout facilité. Alors attention, même si le jeu est facile à prendre en main, il va vite vous faire comprendre que gagner une partie est une autre paire de manche. Car ce qui est astucieux, c’est que vous pouvez régler le niveau de difficulté du jeu en fonction du nombre d’épidémies que vous ajoutez en début de partie.
Bien évidemment, si vous ne voulez pas vous dégouter du jeu, préférez peu d’épidémies pour le début. Cela vous permettra d’apprendre à comprendre quels scénarios s’offrent à vous sans trop de contraintes. Dès que vous serez à l’aise, n’hésitez donc pas à augmenter le nombre d’épidémies pour ajouter du piquant à vos parties.
Pandemic Legacy
Certainement un des rares jeux de société à être aussi intense en coopération auquel nous avons joué. Pandemic Legacy a gagné l’As d’Or Expert au Festival des Jeux de Cannes de 2016 et c’était mérité. Le jeu va vous proposer de jouer sur une année complète, avec des rebondissements sur chaque mois.
Vous commencez le jeu en janvier de manière assez classique, puis plus vous allez avancer dans le scénario, plus des événements vont se déclencher. De nouveaux éléments seront à votre disposition, mais là, on ne pourra pas trop vous en dire, histoire de garder la surprise. Vous pourrez alors coller des éléments sur le plateau, déchirer des cartes et bien d’autres choses.
Tout cela veut dire que le jeu ne se joue qu’une seule fois et que vous ne pourrez pas le prêter à des amis. C’est un des points négatifs de la version Legacy. Alors bien que le jeu ne soit jouable qu’une seule fois, la durée de vie reste quand même conséquente. Comptez une à deux heures par mois, peut-être plus selon votre niveau de réflexion ou de débat au sein de votre équipe, en sachant qu’un mois peut être rejoué une seule fois en cas de défaite. Comptez entre 15 et 20 parties, grosso modo.
Car oui, bien que Pandemic propose à ses joueurs de débattre, les débats de la version Legacy sont d’autant plus importants et passionnants. Ici, ce sont des villes qui risquent de s’écrouler ou bien des personnages qui risquent de mourir, éléments qui ne sont pas proposés par la version de base de Pandemic. Le jeu pousse la réflexion à l’extrême ainsi que la coopération, car votre but reste inchangé, il faut sauver le monde.
Pandemic Legacy, mieux que la version originale ?
Pour notre part, oui. Car la version Legacy a poussé le jeu original dans une autre dimension passionnante. Alors attention, on ne dit pas que Pandemic n’est pas passionnant, disons que les ajouts de la version Legacy sont ingénieux. Ils permettent au jeu de se renouveler sans pour autant en dénaturer le charme de l’original.
Le jeu propose deux saisons mais qui sont peu reliées avec les choix que vous aurez faits dans la première saison. On trouve ça d’ailleurs dommage, car on aurait aimé que certains de nos choix se retrouvent dans la suite. Vous pouvez donc faire d’abord la saison 2 avant la première. Après, ce n’est pas ce qu’on va forcément vous conseiller, on a toujours une préférence pour faire les jeux dans leur ordre de sortie.
Un autre point qui fait quand même un peu mal, le prix. Car oui, bien que le contenu des versions Legacy soit conséquent, il faudra quand même débourser 60€ dans un jeu auquel vous ne toucherez plus après. À vous donc de faire le choix de l’acquérir et si le fait de ne pas pouvoir rejouer au jeu ne vous dérange pas.
Le mot de la fin
On espère que cet article vous donnera envie de vous intéresser à Pandemic si vous ne connaissiez pas le jeu. De notre côté, on attend avec impatience la saison 3 de la version Legacy car ça nous manque de sauver le monde ! N’hésitez pas à nous faire vos retours sur vos aventures vécues sur Pandemic !
Conclusion
L’avis de Julien
InExtremis - Escape BlogIl faut savoir qu’en dehors du jeu de base et de la version Legacy, il existe des tas d’extensions et de variantes de Pandemic. On vous parle donc des deux jeux qu’on a testé, et peut-être qu’on essaiera les autres dans un futur proche, qui sait ? Pour ma part, j’ai une grosse préférence pour le Legacy avec son intrigue et ses mécaniques évolutives. Cette sensation avant de découvrir l’intérieur d’une boîte contenant des éléments qui vont chambouler la partie suivante, ou cette difficile étape lorsqu’il faut déchirer une carte ! Rarement un jeu ne nous a fait vivre autant d’émotions, à tel point que l’envie de rejouer à la version de base ne se fait plus sentir… Vivement la saison 3 !
L’avis de Jess
InExtremis - Escape BlogOn avait découvert Pandemic avec notre association de jeux vidéo musicaux essentiellement pendant des soirées jeux. Le concept m’a très vite séduit et lorsqu’on a entendu parler de la version Legacy, on s’est rué pour acquérir une boîte. Un choix que je n’ai pas regretté pour ma part, car le jeu fut vraiment passionnant à jouer. Alors certes punitif par moments, mais il nous pousse à vraiment réfléchir et à être force de proposition pour avancer en limitant la casse. Car oui, il faudra se mettre en tête que dans Pandemic, il va falloir aussi faire quelques sacrifices mais qui peuvent en valoir la peine. Bref, un excellent jeu de société qui mériterait votre attention.
- Des parties intenses
- Un vrai jeu coopératif
- Facile à assimiler
- Un contenu relativement conséquent
- La version Legacy passionnante
- De nombreuses extensions
Les moins
- Relativement difficile
- Le prix de la version Legacy
- La non rejouabilité de la version Legacy
Source photo : Philibert