LIVE Corp. est une enseigne située à Montpellier (34). Elle propose deux scénarios : « Unity » où vous allez devoir passer une série de tests qui mettront à l’épreuve certaines de vos compétences et « Dollmaker » où vous allez devoir enquêter sur de multiples disparitions d’enfants.
Et bien le bonjour et bienvenue sur cet article dédié à Dollmaker de LIVE Corp.
Suite de notre petite escapade à Montpellier chez LIVE Corp., cette fois nous allons nous frotter à du lourd, leur salle Dollmaker. Après avoir été teasé pas mal de temps sur l’existence de cette salle, les réservations sont ouvertes, nous pressons donc le pas pour tester tout ça.
C’est tout de suite après Unity que nous embarquons pour Dollmaker. Il faut dire que nous étions déjà plus ou moins dans l’ambiance, nous entendons des cris de joueurs juste avant nous. De quoi annoncer la couleur, n’est-ce pas ?
Bon, on essaie malgré tout de détendre l’atmosphère avec des blagues et rires nerveux, de quoi se consoler comme on peut. Pour tout vous dire, nous étions à des années lumière de savoir ce qu’il nous attendait pour Dollmaker.
Après quelques poignées de bonbons de consolation et rafraichissements, nous passons dans la salle de briefing. Ambiance radicalement différente ici. Nous n’avons plus ce décor de laboratoire mais une sorte de salon, décoré très ancien avec quelques poupées pour ajouter un peu de charme. Et l’ambiance fait son petit effet car le simple mouvement de l’ombre d’un membre du groupe a été suffisant pour faire crier une coéquipière (pour ne pas citer de nom…).
Même si nous sommes dans cette salle, nous allons toujours faire l’objet de tests pour LIVE Corp, ici, c’est notre gestion du stress et de la peur qui sera mise en avant, ainsi que nos capacités à résoudre une enquête en étant sous pression.
En effet, en 2013, une petite fille prénommée Clémentine disparaît à Montpellier mystérieusement. Les tragédies vont finir par se multiplier et beaucoup trop de petites filles disparaissent sans avoir de pistes plausibles pour la police.
Une lueur d’espoir va alors apparaître, apparemment Mr Robb serait l’auteur de ces crimes, d’après l’appel d’un de ses voisins. On aurait retrouvé le cartable d’une petite fille à son appartement. Cependant, malgré cette preuve évidente, le suspect nie les faits.
Cela va alors relever de notre responsabilité. Nous allons devoir enquêter afin de savoir si oui ou non Mr Robb est responsable de la disparition de ces petites filles.
L’ambiance posée et quelques éléments de l’enquête en notre possession, nous entrons dans Dollmaker. Nous arrivons donc devant la porte d’entrée de Mr Robb, déjà ouverte par la police. Les filles, pas hyper rassurées, mettront du temps avant de rentrer dans l’appartement pour entamer les premières fouilles.
Jess : ah mais les escape games d’horreur, c’est définitivement pas ma tasse de thé ! Heureusement qu’on se soutenait entre filles pour tenter de surmonter notre peur ! Mais notre gestion du stress était proche du néant total, on pense à nos game masters qui ont dû clairement se fendre la poire en nous regardant jouer !
Les filles qui se consolent comme elles peuvent…
La première partie du jeu va alors relativement bien se passer pour nous. On se pose des questions, l’ambiance est clairement au rendez-vous. Notre progression sera relativement fluide, nous arrivons à nous communiquer efficacement les éléments qui nous permettent d’avancer.
Puis arrive la seconde partie du jeu. Nous n’avons jamais eu autant peur que dans Dollmaker. C’est flippant, intelligemment bien pensé et tout fonctionne à merveille. Vous n’aurez aucune seconde de répit ! Plus nous avançons dans le jeu, plus l’ambiance devient malsaine.
Les décors sont parfaitement ancrés à l’ambiance, chaque détail est à sa place et tout est fait pour que nous nous posons des questions sur ce qu’il s’est réellement passé. Nous serons prêt à le parier, vous allez hurler de terreur dans Dollmaker, car chacun d’entre nous s’est mis à hurler à un moment donné.
Vous n’imaginez pas à quel point il est frustrant d’écrire cet article sans vous dévoiler les détails de notre expérience incroyablement folle. Les énigmes n’étaient pas compliquées en soi et nous aurions pu les résoudre très certainement plus rapidement si la peur n’avait pas pris le dessus par moment.
Nous avons eu droit à quelques indices de nos game masters histoire qu’ils nous aident à nous recentrer, on les remercie d’ailleurs pour cet accompagnement au top.
Si bien que pour détendre l’atmosphère, nous nous sommes surpris à raconter des anecdotes presque hors contexte pour arriver à se recentrer. Saviez-vous que le chant des coqs peut atteindre plus de 140 décibels et qu’un système de clapet protège leur appareil auditif ? Avant de rentrer dans Dollmaker, nous ne le savions pas, et nos game masters non plus, ce qui les a fait beaucoup rire (et dorénavant, ils penseront toujours à nous quand ils verront des coqs !). Heureusement qu’on peut compter sur les coupains pour se marrer parce qu’on était pas loin de la PLS au coin de la salle !
Quand le plus courageux console l’autre
Le final était digne des meilleures productions de films d’horreur. On a peur, on ne veut pas avancer, on stresse et on se communique le stress, on était clairement dedans ! Dollmaker va vraiment vous user jusqu’à la dernière seconde. Nous n’avons pas pleuré, mais nous étions trempés de sueur à la sortie de la salle.
Notre enquête a été résolue en 58 minutes, nous avons eu chaud (dans tous les sens du terme) ! Nos game masters nous accueillent à la sortie, le sourire jusqu’aux oreilles, en voyant nos têtes, c’était justifié ! Nous en profitons alors pour débriefer et regarder l’envers du décor dans une ambiance beaucoup plus posée.
Une fois que nous avons fait le tour, nous débriefons avec notre game master pour donner nos éléments de résolution de l’enquête. Nous avons réussi à garder la tête sur les épaules et avons eu tout juste dans notre raisonnement, on a réussi à sauver les meubles !
Après quelques discussions avec nos game masters, il est temps pour nous de reprendre la route. Très honnêtement, il nous a fallu la fin d’après-midi et la soirée pour arriver à nous remettre de nos émotions, ce n’est pas une blague !
Avant de venir, nous avons émis la réflexion que si nous avions fait l’Abattoir et Lost Asylum de One Hour, plus rien ne pouvait nous faire peur. Mais quelle erreur de notre part ! Dollmaker est incontestablement la salle qui nous aura fait le plus peur. Nous avons littéralement tremblé du début à la fin, la peur monte en même temps que notre progression.
C’est évidemment pas une expérience que nous recommandons à tout le monde. Ayez le coeur bien accroché, c’est tout ce qu’on peut vous conseiller si vous souhaitez vous frotter à Dollmaker. Si vous êtes en recherche de frissons et de sensations fortes, mais foncez chez LIVE Corp., si cette expérience ne vous traumatise pas, on ne sait pas ce qu’il vous faut !
Mais quelle claque ! C’est comme si vous étiez acteur dans les meilleures scènes de votre film préféré, un truc de fou. Dollmaker est une salle maîtrisée de bout en bout : elle démarre doucement avec une enquête puis une fouille d’appartement, puis bascule petit à petit dans l’horreur. Cette progression est constante, inéluctable, tout au long de votre progression, grâce à des décors et une ambiance aux petits oignons. La dernière partie de l’enquête étant très forte psychologiquement (la salle est interdite au moins de 16 ans, au passage), sans oublier le final en apothéose qui vous laissera probablement des séquelles ! Cette plongée dans l’horreur est incroyablement bien réalisée grâce à des énigmes efficaces et dans le thème, des mécanismes fourbes qui vous forceront à sortir de votre zone de confort, et surtout grâce au contrôle du game master sur sa salle. Un grand merci à l’équipe de Live Corp. (et à nos coéquipiers au top), pour cette fabuleuse expérience !
Wow, juste wow… Je pensais pas qu’on pouvait atteindre un tel niveau de terreur dans un escape game. Pour avoir fait pas mal de salles avec cette thématique, j’ai toujours réussi à plus ou moins gérer mon stress (je précise bien plus ou moins !). Dans Dollmaker, en plus de la peur, il y avait cette ambiance particulièrement malsaine qu’on finit par comprendre en jouant. C’est incroyablement réussi, je suis très rarement sortie avec autant de sueurs froides. L’ambiance est folle à l’intérieur, on est littéralement transportés, les décors sont superbes et les énigmes parfaitement intégrées au jeu. Même à l’écriture de ces lignes, j’ai encore du mal à m’en remettre ! Si vous avez le cœur bien accroché, foncez, vous ne le regretterez pas !
Source photo : LIVE Corp. et source gif : Giphy
Sherlock Holmes – Continuum 
